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20 janvier 2009

Fable II

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S’il est un jeu qui constitue pour le choc de l’année, il s’agit incontestablement de Fable II. Une œuvre magnifique, dévoilant des trésors sans cesse insoupçonnés. Le désir de liberté qui s'y retrouve sans cesse distillé, et catalysé dans sa recherche reste le plus beau cadeau que pouvaient faire aux joueurs les frères Carter. On sait que leur note d’intention est la même depuis le Fable original, à savoir changer les règles. Foutre le bordel. La révolution. Leurs discours étaient à l’époque si passionnés, si bien intentionnés que leur premier opus ne pouvait que décevoir la presse, dans l’attente sans doute d’une rencontre avec Dieu, au moins. Reste que le temps a su faire son affaire, donnant l’opportunité aux frères Carter de profiter des bases nouvelles qu’ils avaient jetés à l’époque pour pousser leur concept toujours plus loin, cherchant sans cesse à se rapprocher de leur jeu parfait tant fantasmé et qui ne peut, par définition, voir véritablement le jour. Dans l’esprit de ses créateurs, Fable serait donc un jeu ultra réaliste du point de vue de la condition humaine, mais plongé dans un monde d’héroïc fantasy véritable. Dans ce monde rêvé, dans ce jeu parfait, vous existez vraiment aux yeux des gens, qui sont tous "vivant". Le moindre PNJ a en effet une histoire, un but dans la vie, des aspirations, des amours, des malheurs…. Et vos répercussions de surhomme affectent tous ces simples mortels qui peuplent les contrées légendaires que vous foulez.

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Les premières putes du jeu... en provenance directe des quartiers pourris de Bowerstone XD

Le projet est le même depuis le premier Fable. L’idée est là. Ce jeu parfait reste le point d’horizon des frères Carter, depuis le début. Hors, il est bien évident que la réalité technique, matérielle et concrète est tout autre, mais c’est bien naturel : l’œuvre parfaite, par définition,  n’existe pas. Mais c’est l’intention, la force créatrice de l’auteur et son honnêteté devant son projet qui peuvent seul permettre la naissance d’un véritable chef d’œuvre. Car oui, Fable II est un chef d’œuvre.

(Re)révolution ?

A la révolution annoncée et tant attendue, il faut donc savoir faire preuve d’un minimum de sens commun : dans l’état actuel des choses, à notre époque et avec la technologie qui est la notre, ce projet ne peut qu’être ramené à des bases plus concrètes, plus définissables. Il est évident qu’on ne peut lier de véritable histoire d’amour avec mademoiselle tout le monde, on ne peut pas lui raconter tout ce qu’on veut par le biais d’un micro, la séduire, en tomber amoureux etc. A la rigueur, cette expérience humaine et naturelle peut se retrouver dans les MMORPGs, puisque les personnages que vous croisez sont véritablement "habités" d’un âme, bien réelle. Mais on ne parle pas ici de réel, mais bien de rêve. Il s’agit de recréer une expérience, un songe éveillé. Dans cette optique, le jeu DOIT s’emparer d’un système de règles bien précises, même si celles-ci seront judicieusement cachées au joueur. On se retrouve donc devant une sorte de gigantesque jeu de rôle (au sens propre), mais en virtuel : on a en permanence l’impression de jeter les dés pour interagir avec le monde de nos deux MJ, les frères Carter. Fable II renoue donc avec l’essence même du RPG.

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Et les putes qu'on voit par la suite... Rien ne vaut celles de Bloddstone !! <3

Et c’est cette expérience nouvelle, celle d’essayer de nous conter une véritable histoire, mais ancrée dans un monde simulant et non simulé, qui m’a permis de revenir à un vrai plaisir de jeu que j’avais totalement perdu. On se retrouve happé par l’univers d’Albion comme on le fut à une époque par celui de Final fantasy VI. Quand tout autour du joueur n’appelle qu’à la cohérence, au sens d’un monde logique et en même temps merveilleux. C’est cette expérience que je tentais vainement de retrouver dans le MMO, qui devait à l’époque de sa création être la prochaine étape du RPG, rien que ça ! On imaginait alors des mondes toujours plus féériques, mais dans lesquels chaque être serait vivant… Cruelle déception que ces terres désertes de vie, peuplé de joueurs morts et sans âme (moins que des PNJ finalement), obsédés par leurs statistiques et leurs équipements ! Où est finalement l’aventure, la vraie, que nous promettait le MMO ? Cette aventure qui devait être plus formidable que tout ce que l’on avait vécu, qui devait être la nouvelle étape du joueur vers la concrétisation de ses fantasmes les plus fous ? Assurément, elle ne se trouve dans aucun MMORPG actuel, qui a fondé un véritable genre de jeu à part, parallèle. Non, cette aventure nouvelle, cette redéfinition de la narration et d’un monde fantasmant le joueur, elle se trouve dans Fable II. Le trésor était là, bien caché au fond d’une petite forêt d’Albion. Il suffisait simplement, comme les frères Carter, de regarder dans la bonne direction. Celle de l’avenir. Et du rêve.

Libertéééééééééééééééééé (William Wallace)

Le principe de Fable II est simple : vous plonger dans un monde où le maître mot sera "liberté". Ainsi, ce sont vos choix et uniquement eux qui feront de vous un aventurier, un libertin débauché, un père de famille attentionné…Le choix est votre. Comme celui de suivre l’histoire du jeu ou pas ! La quête principale, belle et bien réelle, ne vous impose en effet aucune contrainte de temps, et si vous préférez devenir le justicier de Bowerstone ou au contraire son pire cauchemar, libre à vous ! Pourtant, passer à côté de cette histoire de vengeance serait fort dommage car elle s’avère suffisamment bien narrée pour vous offrir quelques moments d’émotion bien sentis et ce, dès le début (voir à ce titre la fin du prologue, poignante).

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Des combats parfois bien classes <3

Mais pour autant, chaque quête est ici suffisamment bien écrite pour constituer en soi une véritable aventure ! Et surtout, chacune d’entre elles vous offrira de la régler "à votre manière". Des esclaves en danger ? Libérez-les ou éventrez-les. Un fermier attaqué par des brigands ? Protégez-le, ou au contraire menez l’attaque. La différence avec d’autres jeux du genre étant qu’ici, le sentiment de vraiment décider est omniprésent : il ne s’agit pas de valider dans un menu "protéger ou détruire" mais bien d’aller soi même à la rencontre des bandits si le cœur vous en dit. Fatalement, votre serviteur n’aura pas pu s’empêcher d’effectuer la moindre quête disponible avant de terminer la principale, perdant ainsi un nombre incalculable d’heures de vie… Comme quoi, les critiques ayant trouvé le jeu trop court n’en ont finalement pas vraiment saisi l’intérêt… Qui est évidemment de s’immerger au maximum dans cet univers enchanteur d’Albion.

Quest for Kikoo

Tellement enchanteur que les développeurs du jeu ont jugé marrant de préparer une quête un peu spéciale après la fin du jeu… Car oui ! Le monde ne s’arrête pas de tourner après votre aventure ! Idée aussi simple que géniale : vous pouvez continuer à rendre service (ou pas) au peuple d’Albion une fois votre quête terminée. Quoi qu’il en soit, une fois le jeu terminé, vous pouvez prendre possession de votre propre château, qui sera par la suite attaqué par des brigands ! De fil en aiguille, cette quête vous mène droit dans les catacombes secrètes du château, recelant une potion aussi mystérieuse que rare… une potion de changement de sexe ! <.< Et là, la bêtise vous prend, vous vous dites : "ah ouais, comment il serait trop marrant mon grosbill en fille !".

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Ca donne genre ça <.< OMG XD

Prenant la peine de sauvegarder juste avant, vous tentez le coup, pour rire 5 secondes… Et le jeu sauvegarde automatiquement ! Sacré Lionhead… Bousiller votre avatar quand tout le concept du jeu repose sur l’affect qui vous lie à lui, c’est quand même sacrément gonflé. Heureusement, une astuce subsistait pour que ma grosse camionneuse redevienne mon gros macho musclé. Il suffisait simplement (tenez vous bien) que quelqu’un d’autre ayant terminé le jeu, et effectué cette quête prenne la potion, mais sans quitter le château, et m’en fasse cadeau. Plus facile à dire qu’à faire : en effet, même ceux n’ayant pas tenté le diable, en quittant le château, faisaient disparaître la potion. Il fallait donc trouver quelqu’un n’ayant pas encore effectué la quête, et prêt à me céder gracieusement sa potion, en se mettant d’accord sur une RDV ingame comme dans… un MMORPG ! D’ailleurs, si l’on active la fonction "voir tous les joueurs", Fable II se transforme alors en un MMO extrêmement étrange et dérangeant, dans lequel de curieuses sphères de lumière "qui parlent" se baladent de manière incohérente… ce sont en fait les emplacements des autres joueurs dans leurs propres mondes >.< Autrement dit, pour l’aspect multi, on repassera… non fable II est une expérience solo, et c’est d’ailleurs pour ça que le problème ne pouvait être réglé "qu’en famille" : en refaisant le jeu entièrement sur le gamertag d’un pote afin qu’il m’aide à retrouver ma virilité… Pourquoi était-si important, me diront certains, alors que j’avais déjà retourné le jeu dans tous les sens (je suis à un cheveu des 1000 gamerpoints <.<) ? Simple. L’extension. Il était impensable pour moi de me jeter dans de nouvelles aventures en tant que camionneuse. Aujourd’hui que j’ai retrouvé mon bon vieux monarque des familles, je m’apprête tout naturellement à affréter mon bateau pour l’île de Knothole…

La review très bientôt sur le Boboland !

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15 janvier 2009

The Dark Knight (Blu-ray)

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Sans aucun doute LE plus grand film de l’année 2008 (voire plus), dire que The Dark Knight était attendu dans sa version Blu-ray disc serait un euphémisme. Nombre de fans comptaient en effet les secondes avant de pouvoir retenter l’expérience du chevalier noir dans leur salon ; et si l’on s’en réfère aux chiffres, force est de constater que ça va plutôt pas mal pour la Warner puisque que le Blu-ray en question vient de battre tous les records de vente pour un film sur support HD (détenu auparavant par l’incroyable 300 de Zack Snyder). Pourtant, quelques semaines avant sa sortie, ce disque bleu aura fait couler pas mal d’encre, et ce en majeure partie pour un choix qui laissa plus d’un critique perplexe…. Celui d’imposer à ses spectateurs un format véritablement "bâtard"…

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"C'est toi le batard."

Le format du crime ?

En effet, la copie du Dark Knight qui nous est proposée ici oscille en permanence entre le 2.4 :1 et le 1.78 :1 … Posé comme ceci, à l’évidence le problème reste confus alors illustrons tout ça concrètement : le format d’un film vous impose en général des "bandes noires" en haut et en bas de votre écran. En général, les vrais "films de cinéma" sont tournés en Scope, c'est-à-dire une image tout en longueur, sensée magnifier la grandiloquence des décors et imposer la supériorité du cinéma sur la télévision (le format fut à l’origine créé pour "contrer" la télé, qui faisait déserter les salles obscures)…. Télévision qui ne peut donc retranscrire cette image qu’avec de bonnes vieilles grosses bandes noires, en haut et en bas de l’image. Avec l’avènement des écrans 16/9, plus larges que les téléviseurs 4/3 "carrés", ces bandes noires se virent diminuer de moitié. Quoi de plus normal, puisque le but derrière ce nouveau format d’écran était de retransmettre l’image cinéma à la maison… Mais le 16/9 n’est pas aussi large qu’un bon vieux cinémascope, c’est en fait un compromis entre la télé et le cinéma. Les bandes noires de nos DVDs furent donc réduites de moitié, tandis que les programmes télé finirent par systématiquement se tourner en 16/9 (remplissant donc totalement l’image de ces nouveaux téléviseurs), se rapprochant donc d’une image ciné, renforçant le sérieux des fictions télévisuelles qui décidemment n’ont pas encore dit leur derniers mots face à celles des salles obscures.

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Une salle IMAX type

Tout ça pour dire quoi ? Ben que dans le Blu-ray du Dark Knight, un coup y’a des bandes noires, un coup y’en a pas.

Le Chevalier des Bandes Noires

"Hérésie suprême!" se mirent à crier nombre de critiques à l’annonce de ce choix éditorial discutable (voir à ce titre la critique du pourtant très bon site www.dvdrama.com). L’argument étant ici qu’un film se DOIT de conserver le même format tout le long de sa durée, dans un souci d’unité. Et à l’évidence, on pouvait se demander comment appréhender, en temps que spectateur, un film qui change de format entre les scènes… voire entre les plans ! Cela n’allait-il pas impliquer une gymnastique supplémentaire pour notre cerveau, habitué à s’immerger confortablement dans un cadre bien défini ? Si la question reste entière, on ne peut nier qu’il s’agit ici d’un énorme pari, d’autant plus surprenant quand il se joue sur LE blockbuster de 2008, la plus grosse machine à pognon qu’ai connue la Warner depuis… Harry Potter (dont le 6e volet fut repoussé de noël 2008 à l’été 2009 pour cause… du trop grand succès de Batman !). Alors, comment donc la Warner a-t-elle pu avoir le courage de tenter un coup de poker pareil ?

La réponse est toute simple : elle n’a pas eu le choix. Cette idée lui a en effet été imposée par le metteur en scène lui-même, c'est-à-dire Christopher Nolan. Et autant dire que depuis le carton cosmique de son film, dès qu’il ouvre la bouche, tout le monde s’écrase. Même ses patrons.

IMAX Knight

Pour comprendre le raisonnement de Nolan, il faut revenir au tournage de son film. A l’heure où tout le monde est fasciné par le numérique (et ses caméras "sans bobines", enregistrant directement sur HDD), Christopher Nolan veut utiliser pour son nouveau film un genre particulier de pellicule : la pellicule IMAX. Ce type de pellicule possède la capacité d'exposer des images d'une bien plus grande taille (70 mm, contre 35 pour les films usuels), et d'une infiniment meilleure résolution que les pellicules conventionnelles. Un écran standard IMAX mesure d’ailleurs 22 mètres de long et 16 mètres de haut. Le problème de l’IMAX, c’est que c’est un bordel sans nom à utiliser : la pellicule coûte extrêmement cher et produirait, dans l’absolu, des bobines de films longues de plusieurs kilomètres (!!) pour un métrage de durée normale, les caméras sont d’une lourdeur (au sens propre) pas possible et produisent un bruit tellement important qu’il est inutile d’essayer de tourner la moindre scène de dialogue, à moins de la post-synchroniser par la suite… Voilà sans doute pourquoi ce format resta cantonné aux attractions de 15mn (micro documentaires, etc…) pour spectateurs avides de belles images.

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Le genre d'attraction auquel est cantonné, en général, l'IMAX.

Les bonus de The Dark Knight ne manquent pas d’ailleurs de nous rappeler qu’il n’existe que 4 caméras de ce type au monde, et que papa Nolan ne s’est pas privé pour en bousiller une sur le tournage de son bébé... Les images du making of en question, à mourir de rire, nous montrent en effet l’équipe extrêmement fière du plan où un camion se fait dévaster en face caméra… Pour finalement dévaster juste après ladite caméra ! RIP grosse caméra hors de prix, il n’en restera désormais plus que 3 dans le monde <.<) Ainsi, avec tant d’inconvénients au compteur, on peut se demander ce qui a poussé Nolan à vouloir à tout prix tenter l’expérience, qui plus est sur un film aussi important que le nouveau Batman. La réponse, pour tous ceux qui eurent le privilège d’assister à une séance IMAX au Gaumont Disney Village, est sans appel : l’image fut la plus démente qu’ils aient jamais vu dans un "vrai" film.

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Une genre de caméra IMAX. Un monstre <.<

En tant que geek un minimum fan de cinoche, avoir raté ça me fera toujours mal. Mais Nolan propose justement aux petits fanboys malheureux de leur amener l’IMAX à la maison, grâce au format Blu-ray. Concrètement, ce nouveau moyen de stockage permet une définition tellement hallucinante que l’expérience peut enfin se rapprocher de ce que les salles IMAX proposaient. Le Blu-ray propose donc ici une expérience similaire à la version projetée chez Mickey et Minnie : lors des scènes d’actions toutes plus spectaculaires les unes que les autres, les bandes noires du Scope s’envolent pour nous faire plonger dans un full screen vertigineux. Il ne s’agit pas alors simplement d’agrandir l’image en 16/9 (comme le ferait un simple zoom) mais bien d’en élargir le cadre d’une manière incroyable : l’IMAX permet une profondeur de champ tout simplement démentielle, presque effrayante, nous proposant une image dans laquelle le moindre petit détail sur l’horizon est aussi net que le héros au premier plan. L’impression de 3D qui s’en dégage est alors saisissante, d’autant plus que Nolan ne se prive pas pour nous offrir des plans de ville absolument somptueux. Quant à la polémique sur la gymnastique cérébrale qu’un tel changement incessant de format induirait... elle n’a, à mon sens, tout simplement pas lieu d’être. La plupart des gens ne s’apercevront même pas de ces changements, tandis que les geeks s’en régaleront. Ca n’est pas plus difficile pour l’œil du spectateur que de saisir la cohérence entre deux plans, chose que l’on fait depuis…. l’enfance pour la plupart !

Disneyland à la maison

Et il y a tout lieu de parler ici d’enfance, même pour un film aussi sombre, car finalement regarder The Dark Knight dans ces conditions lui fait alors prendre une toute autre dimension : déjà hallucinant dans sa version salles, le métrage se pare ici des allures d’une véritable attraction visuelle ! On se retrouve ainsi à guetter avec avidité la prochaine scène IMAX qui nous clouera sur place encore plus que la précédente, et s’imprègne alors dans le salon une ambiance similaire à celle qui nous embaumait enfant, alors qu’on sortait du Star Tour pour aller voir le fameux Captain Eo (film en 3D avec Michael Jackson, projeté pendant des années au Disneyland). Une ambiance de fête, d’images bigger than life, de pop corn ! Tout ça, dans votre salon, à voir et à revoir à satiété. Fait cependant plus qu'intéressant : alors qu'on prie à chaque nouvelle scène d'action quelque chose comme : "ça va passer en IMAX.... ça va passer en IMAX !", Nolan décide de nous surprendre et de l'utiliser également lors de deux scènes clé sur le plan dramatique mais totalement dénuées d'action, évidente démonstration que l'intensité de l'image, entre les mains d'un bon réalisateur, n'est là que pour renforcer celle de l'histoire.  Bref, regarder The Dark Knight en Blu-ray, en plus de se payer un putain de bon film, c’est aussi se plonger dans une expérience véritablement ludique, qui vous décalquera la rétine autant qu’elle vous scotchera sur votre canapé. C’est ce genre de Blu-ray qui marque véritablement la différence avec le DVD, et si Sony entend un jour imposer son format (ce qui, admettons le, semble bien mal parti), il lui faudra multiplier les sorties de cette qualité pour éviter à son disque bleu de rester un simple gadget de bourgeois ne sachant plus que faire de ses sous. Ce qui, au vu de la qualité proposée ici, serait franchement dommage.

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