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20 juillet 2013

Pacific Rim

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En guise de préambule, autant commencer par un avertissement : cet article risque de vous paraître un peu étrange. Peut-être même excessif. Vous vous direz peut-être que je m’emporte pour pas grand-chose, ou que je ne sais plus bien ce que je raconte. Si c’est le cas, il faut me pardonner. Vous comprenez : je suis encore sous le choc.

Si vous avez vu Pacific Rim, vous comprenez sans doute de quoi je parle. Si ce n’est pas le cas, faisons court, simple, efficace : allez le voir dès que vous en aurez l’occasion. Ce sera assurément (et c’est le minimum) votre meilleure sortie ciné de l’été.

En ce qui me concerne, je me ferais un plaisir de me lancer dans une analyse poussée du film lorsqu’il sortira en Blu-ray, d’ici quelques mois. Mais en attendant, et toujours dans une démarche totalement spoiler-free, je ne peux pas m’empêcher de me lancer dans un jeu dangereux : celui du classement, et de la comparaison.

Alors, je vous arrête tout de suite, ne comptez pas sur moi pour écrire des trucs du genre "quand Transformers rencontre Godzilla" (comme on peut le voir dans le magazine de mon cinoche, par exemple). Ce genre de remarque sans aucun intérêt et simplement basée sur un pitch lu à la va-vite, très peu pour nous. Non, je voudrais simplement, en essayant de classer le nouveau Del Toro par rapport à d’autres métrages qui m’ont marqué, vous faire comprendre ce que j’ai ressenti pendant ces deux heures que j’ai passé littéralement hors du temps. Alors bien sûr, ce genre de sujet est une magnifique porte ouverte au trollage en tout genre : gardez donc à l’esprit que tout ce que je vais avancer ici n’engage que moi.

Je veux parler ici de mes goûts, de ma sensibilité cinématographique. Du fait que je n’ai pas la prétention d’avoir tout vu, que j’ai conscience du fait que je ne pourrai jamais tout voir. On se constitue notre cinémathèque, finalement, au gré de nos expériences, de nos rencontres, d’un certain sens du timing, de nos errements par-ci par-là, de notre flemme parfois, mais aussi du hasard. Non, je n’ai pas tout vu. Non, je ne suis pas un expert. Voici pourtant, en toute humilité, un petit listing des films qui m’ont marqués. On dira peut-être que je ne m’en tiens qu’à des "films geeks" et que c’est une piètre vision du cinéma. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire. Et je l’assume. Je regarde (et apprécie) des films de tous les genres possibles. Mais voilà ceux qui comptent pour moi.

Alors, si on doit absolument catégoriser les films qui nous tiennent à cœur, je dirais qu’il y a tout d’abord ceux qui nous ont construit : ceux avec lesquels on a grandi, et que l’on aime en dépit de tout, quelle que que soit la qualité du métrage en question. Pour moi, il faudrait rentrer dans cette catégorie :

- Le Retour du Jedi
- E.T.
- Indiana Jones et la dernière Croisade
- Batman (le premier, celui de Burton)
- les Tortues Ninja I & II
- Retour Vers le Futur III
- Superman IV

Des films qui ont marqué au fer rouge mon enfance et qui, mine de rien, sont pour beaucoup (pour le pire comme pour le meilleur) dans ce que je suis aujourd’hui.

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"Oh, merde, mec, désolé... Une part de pizza ?"

Il y a ensuite, bien sûr, tous les bons films que l’on a découverts en cours de route. Les bonnes surprises, sur lesquelles on tombe grâce aux conseils d’un ami, ou encore tous ces métrages qui présentent des défauts presque charmants, qui leur donnent un je-ne-sais-quoi qui fait qu’on les adore. La liste serait sans fin, je n’en citerai donc pas un seul (en gros, c’est toute ma dvd-thèque ou presque).

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"Je suis dedans, pas vrai ? Quoi, t'as dit "bons films" ? N'hahaha !"

Mais il y a également les chefs-d’œuvre incontestables, que l’on a découvert en chemin, et qui se sont vite imposés comme des mètres-étalon de leurs genres respectifs. Des films que l’on adore voir et revoir pour leurs innombrables qualités intrinsèques, et incontestables. Des classiques instantanés qui ne vieilliront jamais, de par le savoir-faire dont ils ont fait l’objet, mais aussi de par l’honnêteté véhiculant leur démarche. C’est bien simple : ce sont des films qui possèdent une âme. Encore une fois, en ce qui me concerne (et c’est purement subjectif), je place là-dedans :

- La guerre des Etoiles
- Spider-man 2 (de Sam Raimi)
- Indiana Jones et le Temple Maudit
- Akira
- 2001, l'Odyssée de l'espace
- Abyss, Titanic, Avatar (oui oui, trois Cameron)
- Le Seigneur des Anneaux (la trilogie, que je considère comme un seul et même film)
- The Dark Knight
- Superman (le premier, de Richard Donner)

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La moto la plus classe du monde.

Je pourrais également y ajouter Avengers, en ce qu’il constitue quand même, en quelque sorte, le mont Everest du film de super-héros. Man of Steel, par contre, en dépit de tout l’amour que j’ai pour ce film, présente trop d’imperfections pour rentrer dans ce top. Car à mon sens, les films figurant dans cette liste ne présentent pas le moindre défaut, ils sont juste… parfaits.

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"But you told me you love me, you fucker ! I am perfeeect !"

Et puis il y a la dernière catégorie. C’est la plus restrictive. Autant j’ai pu oublier des titres dans les deux tops précédents (ma mémoire étant ce qu’elle est), autant ici ce n’est pas possible. Cette catégorie est celle des diamants bruts, des joyaux à l’éclat aveuglant qui reposent dans un écrin de la plus grande noblesse. De ces métrages qui, on ne sait par quel miracle, touchent à la grâce, littéralement. Ce sont des films qui vous retournent le cœur, le cerveau, l’âme, tout ça à la fois. Des histoires qui ont su entrer en résonance parfaite avec votre sensibilité, et qui vous accompagneront toute votre vie. Que vous materez un million de fois dans votre existence, comme ces gosses qui s’enquillent en boucle le même dessin animé sans jamais se lasser. Et en ce qui me concerne (je me répète, mais c’est important, tout ça n’engage que moi !), j’en vois cinq :

- L’Empire contre-attaque
- Retour vers le Futur II
- The Matrix (le premier)
- Inception
- Pacific Rim

En théorie, c’est maintenant que la levée de bouclier démarre. Mais j’assume. Oui, j’ose mettre, comme ça, à chaud, le petit dernier de Del Toro à égalité avec le chef-d’œuvre intemporel d’Irvine Keshner. On dira que je m’emballe, qu’il rentre plutôt dans la catégorie précédente. Mais je persiste.

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"Je fais ce que je veux, c'est ma viiiie ! Graooouuuuu !"

Comprenez-moi bien : ce ne sont pas les effets spéciaux déments ou le pitch ultra-geek du film qui me le font aimer à ce point. Ces deux critères étaient déjà visibles dès la bande-annonce, et je ne m’attendais pas pour autant à ce niveau de baffe dans la gueule. Non, l’incroyable réussite de Pacific Rim tient essentiellement, à mon sens, dans la justesse proprement hallucinante de l’ensemble. Le script est un modèle de perfection comme je n’en avais pas vu depuis des années : l’histoire vous prend aux tripes, les personnages vous emportent dans leur sillage et l’on s’attache comme jamais à chacun d’entre eux. Ils nous sont racontés avec une finesse invraisemblable : leur bagage, leur histoire, les connections qui les lient les uns aux autres… c’est exactement TOUT ce qu’on attend d’une bonne histoire. C’est ni trop, ni trop peu. C’est juste parfait. Du coup, la magie opère immédiatement. C’est mathématique. On s’investit dans l’aventure. On les accompagne, on les soutient. On rit, on pleure, on tremble avec eux.

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La classe à l'état pur.

Quelle réussite. Je n’en reviens toujours pas. J’ai beau être un fan de longue date de Del Toro (vu l’Echine du Diable un nombre incalculable de fois, grand adorateur du Labyrinthe de Pan, défenseur contre vents et marée de Blade II et des deux Hellboys…), je n’aurais jamais cru qu’il arrive un jour à un tel niveau de maîtrise formelle. Tout est absolument somptueux dans ce film : la direction artistique défonce complètement la gueule (putain mais ces couleurs dans les rues de Hong Kong !), la scénographie arrache la rétine en permanence (incroyable chorégraphies des combats, qui mettent une tension pas possible dans la salle), les idées les plus poétiques se mêlent à l’action avec une grâce et une logique qui laissent sans voix (la dérive, le métissage des souvenirs… mais quel talent, bordel !)…

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Quand déflagration et beauté se rencontrent...

Bref, mes yeux n’en reviennent toujours pas.

Cet article n’a aucun sens ; je sais bien que c'est un exercice puéril de faire des vieilles listes de ce genre, de catégoriser comme ça les trucs qu'on aime. Puisque de toute façon y’aura toujours des gens pour détester ce qu’on apprécie, nous traiter d’idiot, chercher à nous faire changer d’avis. Mais sur ce film-là, pour moi, aucun débat n’est possible.

Un dernier mot, pour Guillermo Del Toro (qui ne le lira jamais, mais je m’en fous) : MERCI.

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Attention, Guillermo ! Un hater derrière toi !

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15 juillet 2013

The Last of Us

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Article garanti sans le moindre spoil.

 

Franchement, j’en avais ma claque des histoires de zombies.  J’avais adoré, comme tout le monde bien sûr, Zombie et le Jour des Morts Vivants lorsque je les avais découvert en vidéo. Le remake de Zack Snyder, d’ailleurs, Dawn of The Dead, m’avait fait tripper à des hauteurs vertigineuses. Et puis, le phénomène a pris de l’ampleur, et tout le monde a semblé vouloir faire son beurre là-dessus. Avec des produits de qualité, certes, mais où c’était toujours la même putain d’histoire, à quelques variations près. Rec et Rec2 des espagnols Paco Plaza et Jaume Balagueró, 28 jours plus tard de Dany Boyle, suivi de 28 mois plus tard, La Route de John Hillcoat, j’en passe et des meilleurs. Will Smith s’était tapé un kiff dans I’m Legend, et Même Brad Pitt a son propre Zombie Movie avec le World War Z de Foster. Niveau jeu vidéo, on a eu Resident Evil 1,2,3,4,5,6, Code Veronica, Revelations, tous les remakes possibles et imaginables, Dead Rising 1,2, bientôt le 3 sur Xbox One… Franchement, le phénomène m’a complètement gavé.

Au point qu’à ce jour, suprême hérésie, je ne me suis toujours pas lancé dans les Walking Dead. Oui, je sais, c’est génial, révolutionnaire, je ne suis qu’un idiot de ne pas y avoir encore jeté un œil. Mais je vais m’y mettre, promis. J’avais besoin d’un peu de temps pour justement pas jouer les dégoutés. Et puis j’attends la version PSVITA de l’intégrale pour rentrer dans l’univers, après quoi je me mettrais certainement aux BDs pour approfondir... Fin, je vais m’y mettre. Tout ça pour dire quoi ? Eh bien tout simplement qu’avec The Last os Us, ce n’étaient pas les zombies qui m’attiraient, loin de là. Non, c’était avant tout le studio responsable du truc : Naughty Dog.

Who cares about Next Gen ?

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"Cache-toi... Y'a la PS4 qui nous cherche !"

Alors, le grand truc de Naughty Dog, c’est de mettre des putains de baffes techniques dans la gueule et ce, depuis la Psone. Que ce soit avec la trilogie Crash Bandicoot sur la première Playstation, puis avec la série des Jak and Daxter sur PS2 ou celle des Uncharted sur PS3, chaque nouvel opus était synonyme de dévastation graphique, de vitrine technologique qui enfonce systématiquement la concurrence. Honnêtement, si je reste sur Playstation depuis un moment, c’est pour Naughty Dog et Santa Monica Studios (les mecs derrière God of War). Seuls ces deux studios arrivent à ce point à maîtriser les consoles de Sony, et à faire baver jusqu’aux gamers PC eux-même avec leurs chefs-d’œuvre systématiques.

Et franchement, après un Uncharted 3 qui, bien qu’excellent, peinait à remettre la même claque que les deuxièmes aventures de Nathan Drake, on peut dire que Naughty Dog vient de dépasser toutes les espérances de leurs millions de fans. The Last of Us défonce. Sans déconner, mais qu’est-ce que c’est beau, putain ! Combien de fois ce titre m’a-t-il décroché la mâchoire ? J’ai perdu le compte dès la deuxième heure de jeu ! Absolument tous les décors, tous les personnages, sont magnifiques. Ces panoramas de villes dévastées, d’une nature qui a repris peu à peu ses droits, de gratte-ciels écroulés les uns sur les autres (à donner le vertige !) vont plongeront dans une rêverie qu’on ne pensait pas pouvoir atteindre sur cette génération de consoles.

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C'est beau. C'est juste... beau. Ce jeu défonce.

Franchement, à l’heure où tous les regards se tournent vers la PS4 et la XboxOne, les p’tits gars de Naughty Dog nous prouvent encore une fois que la PS3 est très très loin d’avoir dit son dernier mot (y’a encore deux trois pépites qui arrivent dessus, c’est moi qui vous le dit !). Disons-le simplement : The Last of Us est sans aucun doute possible le plus beau jeu qu’il m’ait été donné de jouer sur console. Et je sais que les joueurs PC souriront sans doute devant cette affirmation (genre "nous on a mieux depuis facile quatre ou cinq ans !"), mais ils auront bien tort. Car il ne s’agit pas uniquement de moteur graphique (même s’il est exceptionnel), de qualité de textures et autres shaders ou encore du nombre de polygones affichés… Non il s’agit avant tout de direction artistique. De cohérence visuelle, de cette faculté à représenter un monde tangible, crédible, dans lequel on plonge un joueur qui se dit qu’il y croit, sans que ça ne lui pose aucun problème. Et my god, que ce monde est barré…

Walking Alive

Car le monde de The Last of Us n’est peut-être pas celui auquel l’on s’attend lorsque l’on débute le jeu. Comme je l’ai déjà dit dans mon introduction, il s’agit pourtant, encore une fois, d’une foutue histoire de zombie. On essaie bien de nous la faire à l’envers en nous disant qu’ici, ce n’est pas un virus mais une sorte de champignon qui a transformé les gens (leur donnant un design chelou à la Del Toro) mais non : ce sont des zombies. Des types qui avant étaient humains, et qui maintenant nous foncent dessus, qu’on doit tuer de manière violente et gore, parce que de toute façon si on ne le fait pas, ils nous tuent de manière violente et gore. Bref ce sont des zombies.

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"Ah, putain ! On m'a menti !"

Sauf qu’ici, les zombies, on s’en fout un peu. Ils ne sont finalement que le prétexte qui a mené l’humanité à cet état de décomposition, à cette situation folle où l’homme est devenu un loup pour l’homme, à ce bordel généralisé où tout le monde se fout sur la gueule pour récupérer trois misérables balles, un bidon d’essence ou encore quelques fringues. C’est là que se situe d’ailleurs l’originalité de The Last of Us : dans le fait que vos principaux ennemis, finalement, sont davantage les autres survivants que les zombies à proprement parler. On irait même jusqu’à dire que comparé à ces hommes dépourvus de toute humanité, les zombies font finalement figure de dernières créatures un tant soit peu saines d’esprit, en ce qu’ils ne trichent pas, ne mentent pas et surtout, ne se bouffent pas entre eux. Le jeu de la survie s’est donc inversé.

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"Ce n'est pas un zombie, tout va bien... Ce n'est pas un zomb... fait chier !"

Video Game

L’autre truc bien avec The Last Of Us, c’est que ses géniteurs ne renient à aucun moment le fait qu’il s’agit bien là d’un jeu vidéo, avec tout ce que cela entraîne comme routines de gameplay, qu’on apprend à maîtriser pour ensuite se sentir en terrain connu. Grosso modo, le jeu alterne des phases d’exploration, où l’on doit fouiller absolument partout à la recherche du moindre bandage pour nos plaies (ah oui, la vie ne remonte pas toute seule, ça change des jeux actuels), de trois misérables balles pour charger notre flingue vide ou de trois pauvres clous qu’on fixera sur sa batte de baseball pour des dommages accrus. On a aussi les phases d’infiltration, qui sont nombreuses et préférables à la baston (vu qu’on a quasiment rien pour se défendre), où l’on fera son maximum pour surprendre les ennemis par derrière, faire le minimum de bruit, ou alors au contraire jeter des bouteilles au loin pour détourner l’attention, et se planquer derrière chaque coin de meuble. Enfin, on n’échappera pas à des phases de purs gunfights, repoussant des assauts d’autant plus stressants que nos munitions n’en deviennent pas pour autant illimitées : on utilise toutes ses armes jusqu’à la dernière cartouche, on se sert de l’arc pour tirer des flèches, en essayant d’aller en récupérer ensuite quelques-unes sur les cadavres pour pouvoir continuer de se défendre… Franchement, c’est le kiff total, du très grand TPS, intelligent et bourrin à la fois, qui nous demande d’user de nos neurones en même temps que de garder des nerfs d’acier. Les joutes s’enchaînent sans jamais se ressembler, tout simplement car elles ne sont jamais (ou presque) gratuites, car chaque affrontement que l’on mène dans The Last of Us s’effectue avant tout dans un seul but : celui de faire avancer le récit.

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"Enfoiré ! Dans deux secondes, ta tête, c'est de la confiture ! C'est tout !"

The Last Story

Pourtant, si Naughty Dog a toujours réussi à créer des personnages attachants (Crash Bandicoot, Jak and Daxter, Drake et Sully…), leurs productions n’avaient jamais vraiment brillé pour la finesse de leurs scénarii. Même la saga Uncharted, si elle propose des aventures palpitantes, ne se servait de l’histoire que comme d'un prétexte à mettre en scène des courses-poursuites et autres cascades incroyables. Pour The Last of Us, c’est différent : c’est la première fois que le studio réussit à livrer un scénario aussi mature, aussi profond… et surtout aussi prenant. On ne vous spoilera absolument rien sur la tenue de ce script (même pas le pitch !) mais sachez simplement que sa grande force réside dans la finesse de l’écriture, et de la psychologie des personnages. Et surtout, ce script formidable (qui vous restera en tête bien longtemps après le générique de fin) est toujours mis au service du gameplay : on n’est jamais dans un film interactif, on joue vraiment du début à la fin, on tisse des liens avec d’autres personnages tout en manipulant le pad, on ne reste jamais passif. Vous en dire plus serait criminel tant The Last of Us se doit d’être découvert sans le moindre à priori. C’est le genre  d’expérience que tout gamer aspire à vivre, ce qui nous fait dire que le jeu vidéo peut encore nous apporter des choses incroyables, différentes du cinéma sans pour autant chercher à le singer. Et c’est une expérience uniquement disponible sur Playstation 3.

Again : who cares about next-gen ?

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"Oh fuck ! La Xbox One !"

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